Kuujjuaq en quatre saisons avec Guillaume Bédard
Bien avant de donner nos premiers coups de pédales et de pagaies, notre projet d’expédition nous permet déjà de rencontrer des gens dont le parcours nous inspire. C’est le cas de Guillaume Bédard, un ingénieur et amateur de plein air qui a résidé plus de cinq ans à Kuujjuaq. Spécialisé en assainissement des eaux, il a beaucoup voyagé à travers le Nunavik au sein des différentes communautés inuites qui y résident. Il est littéralement tombé en amour avec cet immense territoire qui représente le tiers du territoire québécois. Adepte de vélo, il a rapidement adopté le fat bike comme moyen de transport ce qui lui a permis d’explorer la taïga et la toundra avoisinante. Été comme hiver, le potentiel d’aventure est quasiment infini à ces latitudes nordiques! Au fil de nos discussions, nous nous imaginions, comme Guillaume, revenir d’un souper d’amis en fat bike sur les pistes de motoneige à la lueur des aurores boréales… Qui dit mieux?
Guillaume a également appris à apprécier le rythme lent de la vie dans le nord. À l’entendre parler, on a l’impression que la vie se déroule plus tranquillement, au rythme des saisons… Cela, sans négliger la météo et la nature qui peuvent se déchaîner de manière soudaine, comme cette tempête de neige hâtive qui a bien failli avoir des conséquences dramatiques lors d’une petite sortie en fat bike par un jour ensoleillée. Au fil des ans, Guillaume a tissé des liens solides avec la communauté inuite. À première vue, il peut sembler difficile aux « gens du sud » qui ne font souvent que passer dans le nord d’avoir accès à cette communauté et à cette culture. Par contre, ceux qui s’y intéressent vraiment et qui prennent le temps – justement – d’aller à sa rencontre, réalisent rapidement qu’elle a énormément à offrir.
Nous avons rencontré Guillaume au hasard de nos recherches de photos de la rivière Koksoak. Nous vous proposons ici une sélection de certains de ces plus beaux portraits de la rivière, prises au fil des saisons.